L’incendie des véhicules devient de plus en plus récurrente dans la capitale Conakry en marge de l’appelle à la résistance du Front National pour la Défense de la Constitution (FNDC).
Dans la nuit du lundi 21 au mardi 22 janvier 2020, au moins dix (10) véhicules ont été calcinés par des personnes n’ont identifiées pour l’instant.
Ce mardi matin, une vive émotion émotion et des sentiments de frustrations ont envahi les travailleurs de la casse de Madina.
Le président des jeunes de la casse donne sa version des faits et demande l’ouverture d’une enquête.
‹‹ On a été surpris à 2 h du matin, par un feu sur les véhicules. Jusqu’à 6h, on se battait avec la gendarmerie de l’Éco 3, qui nous est venue en aide, pour empêcher que le feu ne se propage sur d’autres véhicules. Connaissant la situation politique actuelle du pays, cela ne peut changer notre position, nous sommes sereins. C’est révoltant étant donné que c’est la deuxième fois qu’un tel acte arrive. C’est ce qui met mal à l’aise les jeunes. Nous demandons des enquêtes indépendantes pour réellement savoir ce qui est à la base de cet incendie », a expliqué Lounceny Kaba, président de la jeunesse de la casse.

<< On ne connait pas les causes de l’incendie mais, nous savons que c’est une provocation. Nous, on ne répond pas les provocations. On a été saisi de l’incendie de 10 véhicules par la gendarmerie et la police >>, dit-il .
Plus loin, Elhadj Djiba Konaté indique qu’ils ne cherchent pas les auteurs de l’incendie, ils se rangent derrière l’enquête des services de sécurité.
<<Si nous répondons à cette provocation, nous allons brûler tout Conakry. Mais, ce n’est pas normal.
Ils ont tout fait pour que cette localité ( Casse) manifeste mais, nous savons que nous sommes derrière le chef de l’État >>, conclut-il.
Même si les travailleurs mécontents de cette casse ne le disent pas à nos, mais plusieurs d’entre eux pointent du doigt l’opposition plurielle regroupée au sein du FNDC.


Cette visite de ces autorités est critiquée par plusieurs internautes qui estiment que plus d’une centaine de jeunes guinéens ont été tués sans que ces autorités compatissent en se rendant dans les familles des victimes pour présenter les condoléances.
Amadou Oury Barry pour googa224.info